https://fr.ulule.com/inglorious-batard/
Nous sommes heureux de vous proposer Inglorious Bâtard l’autobiographie du maitre du cinéma d’action italien Enzo G. Castellari.
Initialement sorti en Italie en 2016 chez nos amis de Bloodbuster (Milan, Italie) sous le titre Il bianco spara notre traduction sera publiée au format 17 x 24 cm, (plus de 420 pages de texte et photos N&B, et 20 pages couleurs) et illustré par de nombreuses photos et de reproduction de matériel d’exploitation. Cette version Française a été autorisée par le maestro en personne qui nous a fourni un nombre conséquent de documents issus de ses archives personnelles. L'ouvrage est préfacé par l'acteur fétiche et ami de l'auteur : Franco Nero.
Né à Rome en 1938, Enzo Girolami baigne dans le cinéma dès son enfance. Comme il le dit lui-même, « mon premier contact avec une caméra survint juste après le biberon ». Fils du réalisateur Marino Girolami et neveu de Romolo Guerrieri, il fréquente avec son frère Enio (qui deviendra un acteur célèbre) les plateaux de tournage dès l’âge de 10 ans. Rapidement, Il connaît toutes les coulisses de Cinecittà et devient monteur, puis assistant-réalisateur pour une quinzaine de films, avant de tourner son premier long métrage en 1967 : 7 Winchester pour un massacre, un western signé sous le pseudonyme E.G. Rowland. C’est le début d’une carrière riche d’une quarantaine de réalisations dont beaucoup sont devenues cultes…
Il peaufine son style et construit sa personnalité à travers le western (que les critiques aigries de l’époque cataloguèrent comme "westerns spaghetti", tirant à boulets rouges sur l’exploitation transalpine d’un style intrinsèquement américain, avant de lui vouer un culte grâce notamment aux films d’Enzo et des trois Sergio : Leone, Sollima et Corbucci). Toujours en 1967, il signe Je vais, je tire et je reviens avec le nom qui restera le sien : Enzo G. Castellari. Le G. pour Girolami et Castellari comme le nom de famille maternel. Ainsi, tout en se créant une identité personnelle il maintient un lien très fort avec ses racines familiale dont il est si fier.
En 1968 il enchaine les westerns pops et baroques (Django porte sa croix sur un scénario de Sergio Corbucci ; Aujourd’hui ma peau, demain la tienne ; Tuez-les tous… et revenez seul !). L'année suivante il réalise un grand film de guerre : Sur ordres du Führer (La Battaglia d’Inghilterra en version italienne, le titre La Bataille d’Angleterre ayant été déjà pris en France pour le film de Guy Hamilton).
Les années 70 changent la donne, l’époque n’est plus à l’enthousiasme hippie, le pays sombre dans la violence politique et redoute la guerre civile. Le poliziesco, polar urbain, violent et désabusé, reflets de l’Italie des années de plomb, voit le jour. C’est l’occasion pour Enzo de nous livrer une série de pépites comme Le témoin à abattre en 1973 avec Franco Nero pimenté par les courses poursuite de Rémy Julienne, puis Un Citoyen se rebelle en 1974 (toujours avec F. Nero) et, en 1976, The Big racket, cette fois avec Fabio Testi.
Contre toute attente, puisque la mode est passée, il retourne au western en 1976 avec le crépusculaire Keoma, interprété par son ami franco Nero. Un film encore dans le top 10 des meilleurs westerns de tous les temps.
En 1978, retour au film de guerre avec le cultissime Une poignée de salopards, puis viennent les films de sharksploitation (Les chasseurs de monstres, La mort au large) et les contes post-apocalyptiques des années 80 (Les Guerriers du Bronx, Les Nouveaux barbares, Les Guerriers du Bronx 2).
Dans ce livre, Enzo nous invite à découvrir les coulisses de 70 ans de carrière, où il a fréquenté les plus grand du cinéma et inspiré les nouvelles générations de réalisateurs, à commencer par Quentin Tarantino qui lui a rendu hommage avec son remake d'Inglorious Basterds (Une poignée de salopards). Riche en anecdotes, cet écrit nous permet de croiser tous ceux qui ont fait le cinéma d’exploitation de l’Italie du boom économique, mais aussi le cinéma américain auquel il voue un véritable culte. Castellari n’aura de cesse de choisir des acteurs à Hollywood et de tourner ses films aux U.S.A. fréquentant ainsi la crème du septième art. cet ouvrage, enfin, nous permet surtout de découvrir un homme au caractère bien trempé dont la réputation n’est plus à faire, un type qui ne mâche pas ses mots, et surtout un bon vivant plein de gentillesse qui partages ses passions (pour le cinéma et la boxe entre autre) avec enthousiasme. Cet ouvrage donne enfin à Enzo G. Castellari la place qu’il mérite dans la culture cinématographique qui nous est chère... Il était temps !
ATTENTION ! La mise en page est succeptible de changer en fonction des illustrations que nous pourrons recevoir et des aléas de la metéo ;-)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire