jeudi 19 octobre 2017

HOSPITALS DON’T BURN DOWN



HOSPITALS DON’T BURN DOWN est un film étrange, une particularité étonnante du cinéma australien. 

« Dans un hôpital, une cigarette mal éteinte par un patient va provoquer un incendie qui va rapidement se propager, isolant les étages supérieurs. Malgré la réponse rapide des pompiers, le manque d’entrainement et des consignes de sécurité mal respectées vont conduire au désastre. »

 Il s’agit d’un documentaire fiction de 24 minutes réalisé en 1978 par Brian Trenchard-Smith (Man from Hong Kong, Turkey Shoot, BMX Bandits …) a but éducatif et qui met en avant les dangers d’un incendie dans un hôpital. On est à mi-chemin entre le film éducatif et l’orgie de cascades qu’affectionne tant Trenchard-Smith qui réalisa toute une série de films dédiés au cascadeur Grant Page (Stunt Rock, Deathcheaters…). 

Les cascades du film sont réalisées par la meilleure équipe qu’un réalisateur australien pouvait rêver de réunir : Grant Page (Mad Max 1, Mad Max 3), Max et Dale Aspin (Mad Max 2) et David Bracks (Mad Max 1). Pour ce film, Dale sera d’ailleurs la première cascadeuse australienne à s’enflammer totalement. Le sujet du film et les catastrophes qui découlent de l’incendie sont une occasion en or pour l’équipe de multiplier les cascades et offrir, à travers ce film éducatif, un aperçu de leurs techniques !

Les effets spéciaux sont réalisés par deux personnes ayant également travaillé sur Mad Max 1 et 2, à savoir Chris Murray et Monte Fieguth.

 «Le film a gagné toute une série de prix sur la sécurité industrielle partout dans le monde et ce fut le film industriel qui a le mieux marché en Australie pendant 25 ans, il a été utilisé dans le monde entier.

Nous avons mis le feu à l'hôpital, coupant le bâtiment de plusieurs étages en deux. Le feu éclate dans la buanderie et se répand au premier étage. Le film a été conçu pour qu’on puisse tirer ultérieurement toute une série de leçons de ce qui va se dérouler. Il y avait à l’époque beaucoup d’incidents alarmants impliquant des incendies à cause de cigarettes dans les hôpitaux et c’est devenu un film sur la sécurité incendie dans le monde entier.

C’est un film que je suis fier d’avoir réalisé, je l’ai fait avec très peu d’argent [le film a couté 90.000 dollars], mais je suis vraiment content des quatre mois que j’ai passé à le faire. On m’a dit qu’un hôpital avait changé ses règles après avoir vu le film et avait déménagé ses patients qui ne peuvent pas bouger du quatrième étage au rez-de-chaussée avant que, quelques mois plus tard, ce quatrième étage soit ravagé par un incendie. Que serait-il passé si ces patients difficiles à déplacer avaient été là ? Quand vous faites ce genre de choses, vous vous dites, « Bien, j’ai fait plein de popcorn, mais j’ai aussi fait quelque chose de bien.» C’est donc agréable. »
(Brian Trenchard Smith) 

Le film, sur la chaine Youtube de la NFSA :








 
Publicité parue dans Cinema Papers, Mai 1978

Article publié dans Australian Women Weekly en Juin 1978




Publicité pour Kodak parue dans Cinema Papers, Décembre 1978


  Ma belle copie du film. <3



Une belle copie du film peut être trouvée en bonus du bluray de DEAD END DRIVE :


lundi 16 octobre 2017

vendredi 6 octobre 2017

SHOOTING FURY ROAD - COMPARAISON ENTRE LE TOURNAGE ET LE FILM




(la première photo provient des répétitions à Broken Hill, bien avant le tournage)



 Le suicide de Morsov :







 










(scène coupée)












jeudi 5 octobre 2017

FREELY ROAMING IN NY 3 : WOLFEN

Il est inutile d'aller se balader dans le Bronx pour retrouver la plupart des décors du film, tout a été réhabilité il y a des années.



(images google)

Restent deux lieux emblématiques, le parc tout au sud de Manhattan où Van der Veers est attaqué. Il faut, bien sûr, imaginer la statue à la gloire de son ancêtre...














Dans ce parc, puisque nous y sommes, nous trouvons quelques statues magnifiques dédiées aux réfugiés



...et  un volatile impressionnant.



Le Federal Hall, Wall Street, Lower Manhattan où a lieu la tuerie finale.





 

A noter que le bâtiment est également aperçu dans un plan de Cannibal Holocaust !